
Daniel Ochida, co-président du MEDEF fait une découverte : « On demande de relancer le bâtiment, parce qu’il y a un réel besoin de logements » (RRB 12/10/13)
Or, Calédonie Ensemble a interpellé les pouvoirs publics et les partenaires sociaux il y a plus de deux ans :
Calédonie Ensemble : « En réduisant la production annuelle à 228 logements sociaux par an (objectif annuel du contrat de développement 2011-2015), la Province Sud va priver le secteur du BTP de 13 à 15 milliards CFP par an de chiffre d’affaire. 1.000 à 2.000 emplois du secteur sont ainsi directement menacés. » (Communiqué CE, 03/11/11)
Une seule et unique voix – la notre – s’était alors élevée pour dénoncer le désastre à venir.
Ou était le MEDEF ?
Aussi quand le co-président du MEDEF déclare que les 1500 personnes dont l’emploi a été supprimé dans le secteur du BTP « seront en fin de droit de chômage au moment des élections et là, le rendez-vous sera pris avec les politiques : il faudra qu’ils aillent leur expliquer pourquoi ils n’ont pas voté des mesures de relance du BTP ». ( RRB 12/19/2013 )
On peut se poser la question suivante : à qui les chômeurs doivent ils demander des comptes ? À la coalition Rump/AE/UC/PT ? Au MEDEF ? Ou aux deux ?