

Mercredi 22 janvier, à l’Assemblée nationale, Sonia Lagarde a alerté le gouvernement sur la forte dégradation de la situation de la Nouvelle-Calédonie en matière de sécurité. Chiffres à l’appui (cambriolages en hausse de 11 %, violences à agents de 40 %, proportion de mineurs impliqués dépassant le double de la moyenne nationale, etc.), elle a demandé plus de moyens : accroissement du nombre de cellules de dégrisement, retour de la police dans les quartiers Nord, création d’un centre éducatif fermé.
Le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, a du reconnaître que le tableau ainsi dressé était “juste”. Il a confirmé l’implication de l’État en matière de prévention des conduites addictives, de répression en cas de non-respect des arrêtés d’interdiction ou de restriction de vente d’alcool et de lutte contre les trafics de stupéfiants, et annoncé que le nouveau décret attendu pour mieux encadrer l’achat et la détention d’armes serait publié début mars.