
(25 mai 2018) Dès 2004, au moment de l’adoption du Plan de Développement Touristique Concerté, Philippe Gomès et Philippe Dunoyer ont entamé les démarches pour obtenir le label de « Destination Touristique Agréée » (DTA) ; un statut qui autorise les tour-opérateurs chinois à proposer des voyages organisés sur la base d’un visa de groupe et de formalités simplifiées.
Le 4 octobre 2017, la bonne nouvelle était annoncée par l’Ambassadeur de la République populaire de Chine en France en personne : la Nouvelle-Calédonie obtenait la labellisation DTA et, de ce fait, toutes les agences de voyage chinoises peuvent aujourd’hui commercialiser notre pays.
Mais il fallait aller encore plus loin pour permettre à notre île d’exploiter le potentiel considérable de ces nouveaux voyageurs venus d’Asie et ainsi ériger la Calédonie en destination phare dans la Région Océanie.
C’est chose faite avec l’arrêté du 9 avril 2018 modifiant l’arrêté du 22 juillet 2011 relatif aux documents et visas exigés pour l’entrée des étrangers en Nouvelle-Calédonie, qui prévoit une exemption de visa désormais applicable à tous les ressortissants chinois (mais également malaisiens et singapouriens pour ne citer qu’eux) voyageant en individuel, dès lors que leurs séjours sur le territoire n’excèdent 2 semaines.
Rappelons que la Polynésie bénéficiait de telles dispositions depuis 2011 !
En ouvrant notre pays au tourisme d’agrément asiatique, cette décision – qui aura nécessité bien des interventions et relances des députés, auprès du Premier Ministre comme du Ministre de l’intérieur – s’inscrit indéniablement dans la politique de développement touristique que le gouvernement a engagée, depuis plusieurs années, en partenariat avec le GIE NCTPS et avec le soutien du Haut-Commissaire.