(30 octobre 2019) Philippe Dunoyer : “Parmi les nombreuses mesures figurent par exemple :
– la création d’un protocole homogène d’accueil des personnes qui portent plainte dans les commissariats et les gendarmeries,
– la possibilité pour les soignants de dénoncer les faits de violences conjugales en cas de risques de récidive,
– la suspension et l’aménagement de l’exercice de l’autorité parentale du conjoint violent,
– l’élaboration d’une procédure d’éviction du conjoint violent,
– la création de référents à l’égalité dans les établissements scolaires du 1er degré,
– la facilitation du dépôt de plainte dans les hôpitaux,
– l’alignement du statut d’enfant témoin sur celui d’enfant victime (en rappelant que 143 000 enfants vivent actuellement dans des foyers violents),
– développer la prise en charge psychologique des victimes…
Certaines de ces mesures ont vocation à être proposées avant la clôture du Grenelle le 25 novembre prochain par le premier Ministre et font écho à des orientations que nous défendons au sein de la délégation aux droits des femmes.
D’ici là, madame la secrétaire d’Etat à l’égalité femmes hommes a également annoncé la tenue du 6 au 8 novembre, à la Réunion, d’un Grenelle des violences outre-mer qui s’impose pour mettre à disposition de nos territoires les mêmes outils que dans l’hexagone (numéro d’urgence, téléphone grave danger, bracelets anti rapprochement…).“